La classe de 4B participe au projet zéro cliché avec l’aide de leur professeure de français Mme LAILLER. Il vous présente leur travail, allez le découvrir.
Pendant plusieurs semaines, la classe de 4B a travaillé afin de participer au concours Zéro cliché : ce concours consiste à dénoncer les clichés liés au genre dans la société.
La classe a décidé de reprendre le symbole de Marianne en la modifiant avec des clichés liés au genre, comme les poils ou le maquillage.
Voici de plus quelques précisions de leur professeure :
Le mot enthousiasmé de leur professeure.Nous avons commencé ce projet dès le mois de septembre dernier, en lançant en classe de français en 4B un travail sur l’écologie et des exposés sur les objectifs de développement durable. Les élèves ont ensuite voté pour l’objectif qu’aimerait poursuivre la classe : ce fut l’égalité des sexes qui fut retenue. Elles/Ils y avaient déjà été sensibilisé(e)s en 5e. Plus tard dans l’année, nous sommes revenu(e)s à ce sujet au moment de travailler sur la presse et les médias.Le thème de la période était l’égalité de genre, et les élèves ont travaillé sur différents documents traitant de ce sujet (des extraits du dossier pédagogique et un épisode du site « Stéréotypes, stéréomeufs » proposé par l’Adosen, la chanson « Kid » d’Eddy de Pretto, un extrait vidéo de TV5 monde sur le mythe d’Achille…). Elles/Ils ont aussi voté pour décider si elles/ils voulaient ou non participer au concours Zéro cliché, à la condition qu’elles/ils mèneraient leur projet en autonomie, d’un bout à l’autre. Elles/Ils se sont donc lancés dans la réflexion de ce qu’elles/ils voulaient faire, et j’ai contribué à leur réflexion en leur apportant deux nouveaux documents :– l’article sur l’exposition des « 109 Marianne » au Panthéon, et notamment Saly Diop, militante pour l’association Imani (Timothé Rouvière, France info, 6/03/2021) :– la rencontre avec le réalisateur du documentaire « Petite fille » diffusé sur arte.tv, qui présente Sacha, une enfant transgenre.Après maintes discussions, toutes plus intéressantes les unes que les autres, elles/ils ont finalement abouti à l’envie de réaliser un dessin de presse, à partir de ces deux actualités, mais ça s’est finalement transformé en « affiche artistique » (selon leurs termes), avec la volonté de réaliser un graffiti au sein même du collège, pour présenter leur travail aux autres classes, y compris aux lycéen(e)s, puisque nous sommes en cité scolaire à Renoir. Elles/Ils ont voulu réaliser « leur » Marianne, en faisant fi des stéréotypes associés au genre, et en imaginant quel visage lui donner alors, pour qu’elle représente la diversité de la jeunesse française.Elles/Ils ont déjà contacté plusieurs graffeurs angevins, pour que l’un(e )d’elles/eux donne sa propre interprétation de leur travail, et participe avec elles/eux à sa réalisation, au sein de leur établissement. Elles/Ils ont déjà demandé l’autorisation à la direction du collège pour exposer leur travail sur un mur de leur choix, et ont réfléchi au budget. Ce sont aussi elles/eux qui ont coopéré en arts plastiques, avec Mme Léchappé, pour la réalisation, en français, avec moi-même, pour la répartition des tâches, les rédactions, et sans leurs professeures depuis le début du confinement (!), pour terminer les « morceaux » de leur Marianne et en proposer un montage à leur professeur principal, M. Marchand, qui l’a mis en ligne sur le site du collège. L’inscription a été réalisée par une élève désignée, qui a repris le travail d’autres groupes d’élèves en français pour le présenter en ligne pour le concours. Nous espérons donc aller au bout de ce projet dès notre retour au collège début mai.Tout cela pour vous dire à quel point les 4B ont toutes et tous mis du coeur à l’ouvrage et ont fait preuve d’une grande autonomie dans leur travail et d’une rare capacité à coopérer. J’espère que le jury du concours Zéro cliché, ainsi que les internautes, sauront en apprécier le résultat.Lailler Marie, enseignante de français